– Loi contre le tabac : ce que risquent les industries et les récalcitrants (18/08/2016)
Il va être de plus en plus difficile de fumer en public ou de vendre du tabac au Sénégal. D’autant que la loi contre le tabac est coercitive. Hier, lors d’une conférence de presse organisée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, le conseiller juridique dudit ministère est largement revenu sur les peines d’emprisonnement et les amendes prévues par cette loi.
Avec l’adoption du décret n° 2016-1008 du 26 juillet 2016 portant application de la loi n° 2014-14 du 28 mars 2014 relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac, les choses se compliquent pour l’industrie du tabac au Sénégal et les fumeurs.
Lors d’une conférence de presse organisée hier par le ministre de la Santé et de l’Action sociale Professeur Awa Marie Coll Seck, le conseiller juridique dudit ministère Alphonse Thiaw a expliqué les fondements de la loi.
Celle-ci exige désormais que le conditionnement et l’étiquetage extérieur des produits du tabac portent des mises en garde sanitaires pertinentes sous forme d’image et de texte couvrant 70 % des deux faces principales du paquet de cigarette.
"Le Sénégal a choisi la combinaison des images et des textes pour être plus frappant, parce qu’une partie de la population ne sait pas lire. La deuxième partie, c’est la composition du produit tabac. Pendant longtemps, on nous a dit que lorsque dans la composition on met de la nicotine 0,2 %, des goudrons 0,2 %, c’est moins nocif. En réalité, il n’y a pas de niveau de pourcentage de nicotine moins grave d’un tabac à un autre.
Cela veut dire que quel que soit le taux des goudrons mis dans le tabac, il produit les mêmes...
Enqueteplus 18/08/2016
Il n’y a pas de goudrons dans la cigarette mais seulement dans la fumée qui se dégage de celle-ci. Erreur fréquente ! (Ndlr)