– Une étude expérimentale sur le tabagisme en voiture
Ceux qui ont déjà voyagé dans une voiture dans laquelle une personne a fumé le savent : l’odeur de tabac persiste plusieurs mois, voire plusieurs années si la voiture a été exposée de façon régulière.
Comme l’a récemment montré un travail canadien, mesurant la concentration en particules dans l’air d’une voiture exposée à la consommation d’une seule cigarette, la concentration en particules fines dans cette atmosphère confinée est particulièrement impressionnante, supérieure à 3 800 microg/m3. Même après ouverture d’une fenêtre ou après mise en route de l’air conditionné à forte puissance, les concentrations en particules fines restent comprises entre 223 microg/m3 et 844 microg/m3. A titre de comparaison, les standards de qualité de l’air américains pour un air de bonne qualité sont inférieurs à 15 microg/m3.
Cette article conforte l’avis de nombreux experts et les résultats d’autres travaux expérimentaux, qui soulignent la dangerosité de la consommation de tabac dans la voiture, du fait d’une exposition à un tabagisme passif particulièrement important, à la fois pour le sujet fumeur et pour son entourage.
Sendzik T et al. Nicotine Tob Res. Jun ; 11(6) : 627-34 01/06/2009
Résumé en anglais : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19351785