– J’ai testé l’e-cigarette (10/07/2013)
Comme 500 000 Français qui « vapotent », notre journaliste s’est lancée, coachée par Olivier Guespin qui vient d’ouvrir son Vapostore (1) à Paris.
Se mettre au parfum : question de goût
Même en version tabac, ne pas s’attendre à retrouver le goût de ses cigarettes. Il y a un petit fond sucré dû au glycol, un additif alimentaire, base du liquide aromatique. Très vite j’ai laissé tomber le virginie, trop écœurant, pour me rabattre sur la menthe verte, à laquelle je me suis bien faite. Ne pas hésiter à explorer toute la gamme (50 parfums) pour trouver arôme à son goût.
Premières e-bouffées : période d’adaptation
Déjà, il y a le poids ; ensuite ça ne se tient pas de la même façon qu’une cigarette, plutôt comme un stylo ; enfin il faut tirer à peine, sinon toux garantie… Après cinq ou six bouffées, c’est bon, on a la technique. Il m’a fallu quatre jours pour que le geste (prendre cette grosse « cylindrée » entre le pouce et l’index) ne me semble plus incongru.
Avec l’e-cigarette, on vapote dès que le besoin s’en fait sentir. Ce qui m’a manqué cruellement lors de mes précédentes tentatives (patch, Zyban…), c’est la petite décharge de nicotine qui déstresse, ponctue la fin du repas… Avec l’e-cigarette, on inhale, on souffle, on vapote dès que le besoin s’en fait sentir.
Plus d’odeur de tabac froid
Ni fumée, ni odeur : c’est clean ! On n’enfume plus son entourage et plus d’odeur de tabac froid. La vapeur de l’e-cigarette disparaît en vingt secondes.
No stress, no kilo : même pas faim !
En cas de stress, les bouffées à la demande évitent de compenser en succombant au grignotage : pour l’heure, aucun capiton de sevrage...
Bilan : virage à 100 %
À la fin de la deuxième semaine, mes trois cigarettes de secours étaient toujours là. Un mois plus tard, je vapote à 100 % et suis passée aux arômes nicotine free.
Par Marie-Catherine de La Roche lefigaro.fr 10/07/2013
http://madame.lefigaro.fr/societe/plus-dodeur-de-tabac-froid-100713-426000