– Qualité de l’air dangereuse dans les lieux publics enfumés (28/09/2006)
D’après une étude internationale coordonnée par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer à Lyon), menée dans 24 pays, « 42 % des lieux publics en France présentent une qualité de l’air « dangereuse » pour la santé », en raison du trop grand nombre de particules fines (principalement issues de la fumée de cigarettes) en suspension dans l’air.
« L’hexagone se situe au 6e plus mauvais rang - derrière la Syrie, la Roumanie, le Liban, la Belgique et Singapour », souligne Le Quotidien du Médecin. Les particules fines en suspension ont été mesurées « dans l’air de bars, restaurants, discothèques, mais aussi gares, aéroports, universités et hôpitaux ».
Leur taux était supérieur à la limite de dangerosité dans 42,1 % des 53 lieux testés. L’agence américaine de protection environnementale a fixé ce seuil à 250 µg/m3, et il était en France en moyenne de 380 µg/m3. Record dans une discothèque de Paris : 2 397 µg/m3 ! Bonne nouvelle, on observe tout de même une différence » « entre les lieux où l’interdiction de fumer est respectée (...) et ceux où il n’y a pas de règles ».
La Tribune, Libération, Les Échos, Le Quotidien du Médecin 28/09/2006