– La connaissance de « l’âge » de ses poumons n’améliore pas les chances d’arrêt (07/01/2009)
Le fait de confronter les fumeurs à leurs résultats de spirométrie indiquant une BPCO non détectée auparavant, n’améliore pas les chances d’arrêt à long terme par rapport à une prise en charge intensive sans usage de la spirométrie. Selon Daniel Kotz de l’Université de Maastricht, « l’utilisation de la spirométrie a sans doute des effets à court terme, mais ils diminuent au court de la première année de l’initiation du sevrage ».
Pourtant une autre étude récente (Parkes et al.) semblait indiquer qu’en montrant au fumeur « l’âge de leurs poumons » on augmentait le taux de succès (+7 % par rapport au groupe contrôle) à un an.
Kotz et son équipe répondent qu’il faudrait pour cela confronter les fumeurs aux conséquences de leur addiction (BPCO non détectée) en utilisant une communication qui identifie et remet en cause les croyances irrationnelles concernant le tabagisme. De plus l’étude de Parkes incluait des fumeurs connaissant déjà leur diagnostique de BPCO, et donc les deux groupes ne sont pas comparables.
Kotz et al. concluent qu’il est nécessaire de considérer le tabagisme comme une maladie récidivante et d’adapter le traitement à l’individu.
(Kotz et al. Eur Respir J. 2009 Jan 7. [Epub ahead of print] Parkes et al. BMJ. 2008 : 336(7644) : 598-600)
School for Public Health and Primary Care (CAPHRI), Maastricht University Medical Centre, Maastricht, the Netherlands
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19129277
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18326503
La campagne de publicité de Pfizer ne dit pas la même chose ! Qui a raison ? (Ndlr)