– Les dangers cachés des édulcorants (17/01/2011)
Libération consacre deux pages aux « dangers cachés des édulcorants ». Le journal note ainsi que « selon le chercheur italien Morando Soffritti, [l’aspartame] aurait des effets cancérogènes ».
Le quotidien indique qu’« invité par le Réseau environnement santé, Morando Soffritti, directeur scientifique de l’Institut Ramazzini, structure dédiée au lien entre cancer et environnement, détaillera ses résultats vendredi à Paris, lors d’une conférence publique ».
Dans un entretien, le chercheur déclare qu’« il faut réviser la réglementation en vigueur pour l’aspartame. Il faut aussi réévaluer les risques de tous les édulcorants : aucun, de la saccharine à l’acésulfame k, en passant par la sucralose et la récente stévia, n’a fait la preuve de son innocuité ».
Libération remarque en outre que « le faux sucre, ultraprésent dans notre alimentation, reste un produit superflu et scientifiquement suspect depuis son invention, en 1965 ».
Le journal rappelle qu’ à l’origine, les édulcorants avaient un but thérapeutique. Aux diabétiques, on interdisait le sucre et on recommandait l’utilisation de la saccharine. Avec la mise au point de l’aspartame, les produits « light » ont pris leur essor auprès de consommateurs en quête d’assurance anti-kilos. Au point d’être désormais ancré dans nos assiettes et de susciter une flopée de recettes signées de grands chefs.
Journal Libération, 17/01/2011 pages 30 et 31
Rappel : nos substituts nicotiniques utilisent ce type de produit dans leur composition (Ndlr).